Tu aimes les happyhours, les openbars ? Moi aussi ! Et ton assurance maladie ainsi que les grands groupes pharmas aussi. Bref tout le monde aime l’OpenBar et un bon mojito mais ça fait aussi flamber les coûts de la santé.
Lorsque la maladie frappe, la présence d’une assurance est un soulagement indéniable. Sans elle, on pourrait se retrouver avec des factures exorbitantes, similaires à celles des États-Unis, pouvant atteindre les 300 000€ ! Bien que l’idée de l’assurance maladie soit séduisante sur le papier, elle s’est peu à peu muée en un buffet gratuit où chacun se sert impunément.
1) Les assurances maladies
En première ligne, il y a les compagnies d’assurance elles-mêmes, qui puisent généreusement dans les caisses pour financer des investissements immobiliers, des campagnes marketing, des sièges sociaux luxueux avec vue imprenable et une administration pléthorique. Sans oublier les dessous-de-table et le lobbying nécessaire pour maintenir le statu quo. Après tout, qui voudrait renoncer à sa vue panoramique ?
2) Les services publics
Viennent ensuite les services de santé publique, où règnent parfois incompétence et bureaucratie, plus enclins à conserver leur autorité qu’à améliorer la situation. C’est un vrai problème !
3) Les entreprises
Puis, il y a les géants de l’industrie pharmaceutique, dont les tarifs ne cessent de grimper année après année, invoquant l’inflation, les crises ou les innovations comme prétextes. Curieusement, leurs prix ne semblent jamais redescendre.
4) Nous
Et puis, il y a nous, désabusés, conscients que le système est défectueux, mais résignés à l’idée que c’est toujours mieux que rien. Ayant payé, nous consommons, car cela semble juste. Cette mentalité contribue à une inflation annuelle des coûts qui, inévitablement, mènera à une implosion.
Alors, quelle est la solution ? La transparence. Chaque centime devrait être traçable, permettant de comprendre où il atterrit. Ces informations doivent être ouvertes à tous, car c’est la seule façon de raviver la conscience collective et de mettre fin à cette mentalité de buffet gratuit où l’on se dit : “Pourquoi se priver si tout le monde en profite ?” La prochaine fois que vous irez voter ou que vous discuterez de ces enjeux, gardez à l’esprit que la transparence est la clé.
Sur ces mots, je vous laisse, ma séance de physiothérapie m’attend. Après tout, c’est à volonté.